[1141] Staline le lui reprochera dans un texte ultérieur de 1942, Istochnik, no 5, 1995, p. 41. Sa rage contre Vorochilov s’exprime alors dans un texte du 9 septembre adressé à Vorochilov et à Jdanov qui commence par les lignes suivantes : « Votre conduite nous indigne. » » Staline reproche aux deux hommes de se contenter « d’indiquer la perte de telle ou telle localité sans d’ordinaire dire le moindre mot sur les mesures que vous prenez pour cesser de perdre des villes et des gares », Izvestia TsK KPSS, no 10, 1990, p. 217.

[1142] Correspondance secrète de Staline avec Churchill, Roosevelt…, op. cit., t. 1, p. 17.

[1143] Texte complet dans Velikaia, op. cit., pp. 503-504, le texte porte, dans l’ordre, les signatures de Staline, Molotov, Boudionny, Vorochilov, Timochenko, Chapochnikov et Joukov.

[1144] Vassilevski, Dielo vsei Jizni (L’affaire de toute une vie), Moscou, 1988, vol. 1, p. 144.

[1145] Voenno-Istoritcheski Journal, no 9, 1987, p. 56.

[1146] D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 351.

[1147] Toutes les citations de ce paragraphe dans Velikaia, op. cit., pp. 193-194.

[1148] Publié pour la première fois dans Sbornik Dokumentov Verkhovnogo komandovania za period Oechesvennoï Voiny (Recueil de documents du Commandement suprême pendant la période de la guerre patriotique), Moscou, 1984, op. cit., t. 1, pp. 57-58, I. Rubtsov, Alter ego Stalina, op. cit., p. 176, D. Volkogonov, Staline, op. cit., pp. 199-200.

[1149] V. Berejkov, Kakja stal perevodchikom Stalina, op. cit., p. 214.

[1150] Istochnik, no 3, 1995, pp. 134-137.

[1151] Général W. Anders, Mémoires 1939-1946, Paris, La Jeune Parque, 1948, p. 96.

[1152] D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 303.

[1153] Izvestia TsK KPSS, no 12, 1990, p. 217.

[1154] G. Koumaniov, Riadom so Stalinym, op. cit., pp. 272-273.

[1155] Le vice-commissaire du peuple à l’Intérieur Serov adresse à Beria le 18 octobre un rapport sur la découverte dans un tunnel de la gare de Koursk à Moscou de 13 valises contenant des documents secrets du comité de Moscou du Parti, des cartes du Parti, des listes de militants et des fiches sur les responsables du Parti et du NVD de Moscou, Neizvestnaia Rossia, op. cit., pp. 186-187.

[1156] Staline, Discours et ordre du jour, op. cit., pp. 11-14.

[1157] Ibid., p. 15.

[1158] « Récit de Kovaliov à Volkogonov », in D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 339.

[1159] I. Gorkov, Kreml, Stavka, Guenchtab (Le Kremlin, le GQG et l’État-major), Tver, Rif LTD, 1995, p. 143, et D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 379.

[1160] W. Anders, Mémoires, op. cit., pp. 132-133.

[1161] O. Rjechevski, Voina i diplomatia 1941-1942, pp. 15-43, passages cités, pp. 16-17.

[1162] Ibid., p. 19.

[1163] Ibid., pp. 24-25.

[1164] Ibid., p. 36.

[1165] G. Koumaniov, Riadom so Stalinym, op. cit., pp. 344-345. L’interview de Khroulev a été publiée aussi dans Novaia i Noveichaia Istoria, no 2, 1995.

[1166] Velikaia, op. cit., t. 1, p. 285.

[1167] D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 380. 80. Correspondance secrète de Staline avec Churchill, Roosevelt…, op. cit. p. 44.

[1168] D. Ortenberg, God 1942 (L’année 1942), Moscou, 1988, p. 171.

[1169] Istochnik, no 5, 1995, p. 41.

[1170] Lettres de A. Vlassov, Istochnik, no 4, 1998, p. 105.

[1171] Ibid., p. 106.

[1172] Troud, 23 février 1995.

[1173] I. Rubtsov, Alter ego Stalina, op. cit., pp. 226-227, en français dans D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 353. G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., t. 2, p. 85.

[1174] Velikaia, op. cit., pp. 505-507, longs extraits en français dans D. Volkogonov, Staline, op. cit., pp. 386-387.

[1175] V. Nekrassov, Dans les tranchées de Stalingrad, Paris, 1948, p. 105.

[1176] Correspondance secrète, t. 1, p. 72.

[1177] V. Berejkov, Kakja stal perevodchikom Stalina, op. cit. p. 312.

[1178] Ibid., pp. 217-218.

[1179] Ibid., pp. 312-314.

[1180] Ibid.

[1181] Slovo, 1994, no 9-10, pp. 50-51.

[1182] N. Khrouchtchev, Souvenirs, op. cit., p. 389.

[1183] Cité par Antony Beevor, Stalingrad, p. 178. Notons que Staline, dans le recueil de poésie qui devait paraître au printemps 1943 et dont il est question ci-après, fit supprimer un poème intitulé « Deux mots » qui s’achevait par le slogan « Pour Staline ! Pour la patrie », « Staline-censeur », Literaturnaia Gazeta, 19 novembre 1997.

[1184] G. Buchheit, Hitler, chef de guerre, op. cit., p. 260. Antony Beevor donne de la phrase de Hitler une version plus évasive : « Je voulais prendre cette ville […] et c’est pratiquement chose faite. » « Il ne reste plus qu’un nouveau petit morceau à prendre », Stalingrad, Paris, de Fallois, 1998, p. 217. Ian Kershaw donne la même version que Gert Buchheit : « Je voulais la prendre […] et nous l’avons », Hitler, Paris, Flammarion, 2000, t. 2 : 1936-1945, p. 781.

[1185] « Staline-censeur », art. cité, 19 novembre 1997.

[1186] Ibid.

[1187] G. Koumaniov, Riadom so Stalinym, op. cit., pp. 367-368.

[1188] Ibid., pp. 369-370.

[1189] CRCEDHC, fonds 17, inventaire 116, procès-verbal no 98 (réunions du Secrétariat du 25 juin au 13 septembre).

[1190] W. Kosyk, L’Allemagne national-socialiste et l’Ukraine, op. cit., pp. 318-319.

[1191] Mekhlis répète la déclaration de Staline invitant fin décembre A. Chtcherbakov, le chef de la Direction politique de l’Armée, à expliquer aux soldats : « 1943 doit marquer la fin des fripouilles fascistes. » (Ces deux déclarations in D. Volkogonov, Staline, op. cit., t. 2, p. 307.)

[1192] Correspondance secrète, op. cit., t. 1, p. 126. Les deux hommes font preuve du même optimisme démonstratif que Staline puisqu’ils écrivent que les opérations conjuguées des alliés « pourraient bien obliger l’Allemagne à capituler en 1943 » (Ibid.)

[1193] Izvestia TsK KPSS, no 9, 1990, p. 126.

[1194] G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., t. 2. Le maréchal Voronov insiste, lui aussi, sur la brièveté des délais exigés par Staline (voir Na slujbe Voemoi ; Moscou, 1963, p. 175).

[1195] Ibid., t. 2, p. 113.

[1196] Ibid., p. 114.

[1197] N. Kouztnesov, « Avant la guerre », art. cité, p. 153.

[1198] I. Koniev, « L’année 1945 », Novy Mir, no 5, 1965, p. 17. Cette phrase ne se retrouve pas dans l’édition des souvenirs de Koniev en volume distinct (Voiennoe Isdatelstvo Ministrestva Oborony, Moscou, 1966). L’idée en subsiste seulement de façon vague.

[1199] Riadom so Stalinym, op. cit., p. 285.

[1200] Ogoniok, no 18, avril 1988, p. 19. G. Joukov a prononcé un jugement plus sévère dans un discours préparé pour un plénum du Comité central consacré au culte de la personnalité de Staline ; le Comité ne se tint jamais. Dans ce discours non prononcé il affirme que « malheureusement » Staline a organisé des opérations militaires (Istochnik, no 2, 1995, pp. 143-156).

[1201] G. Koumaniov, Riadom so Stalinym, op. cit., p. 241, et C. Simonov, « Glazami… », art. cité, pp. 83 et 85.

[1202] G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., t. 3, p. 247.

[1203] Ibid., t. 2, p. 291.

[1204] V. Dedijer, Tito parle, Paris, Gallimard, 1953, p. 244.

[1205] G. Koumaniov, Riadom so Stalinym, p. 241, en français D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 372.

[1206] G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., t. 3, p. 175.

[1207] D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 374.

[1208] Correspondance secrète, op. cit., t. 1, p. 161.

[1209] Ibid., p. 182.

[1210] V. Sachonko, « Une honte indélébile », Neva, no 6, 1997, p. 1995.

[1211] G. Dimitrov, Dnevnik, op. cit., p. 372.

[1212] Cahiers Maurice Thorez, no 13, 1er trimestre 1969, pp. 102-104.

[1213] Biographie de Staline, op. cit., p. 205.

[1214] G. Adibekov, Cominform i Poslevoiennaia Evropa (Le Cominform et l’Europe après la guerre), Moscou, Molodaia Rossia, 1994, p. 9 et G. Dimitrov, Dnevnik, op. cit., p. 381.

[1215] P. Broué, L’Internationale communiste, op. cit., p. 797. G. Dimitrov, Dnevnik, op. cit., p.

[1216] Iossif Stalin v obiatiakh semii, op. cit., pp. 91-92.

[1217] G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., t. 3, p. 59. 8. Toutes ces citations dans Correspondance secrète, op. cit., pp. 207-208.

[1218] V. Stepanov, Svidetelstvo Obvinienia (Le témoin de l’accusation), Moscou, Russkoe, knigoisdatelskoe izdatelstvo, 1993, t. 3, pp. 47-50.

[1219] Ibid., p. 51.

[1220] Ibid., p. 52.

[1221] G. Kostyrtchenko, Prisonniers du pharaon rouge, Solin/Actes Sud, 1998, op. cit., p. 19.

[1222] Ibid., p. 24.

[1223] Mariamov, Kremlesvki Censor (Le censeur du Kremlin), Moscou, 1991, p. 70 et E. Gromov, Stalin, Vlast i Iskusstvo, op. cit., p. 373.

[1224] E. Gromov, Stalin, Vlast i Iskusstvo, op. cit., p. 343.

[1225] Ibid.

[1226] V. Berejkov, Kak ja stal perevodchikom Stalina, op. cit., p. 280.

[1227] R. Sherwood, Roosevelt et Hopkins, cité d’après l’édition russe, Moscou, 1958, t. 2, p. 385.

[1228] Foreign relations of the United States, Diplomatie papers. The conferences of Cairo and Teheran, Washington, 1961, p. 259.

[1229] V. Berejkov, Kak ja stal perevochikom Stalina, op. cit., p. 252.

[1230] Ibid., p. 254.

[1231] Velikaia, op. cit., t. 2, p. 391.

[1232] G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., t. 3, p. 95.

[1233] A. Werth, La Russie en guerre, op. cit., p. 190.

[1234] D. Volkogonov, Stalin, op. cit., p. 367. Sur les déportations de peuples et les comptes rendus réguliers de ces opérations faits par Beria à Staline, voir Iossif Stalin-Lavrentiu Beria : « Ikh nado deportirovat » (Joseph Staline à Lavrenti Beria : « Il faut les déporter ! »), Moscou, Drujba Narodov, 1992, le chapitre 3 de N. Bugaï et A. Gonov, Kavkaz, narody v echelonakh 20-60 gody (Le Caucase, les peuples en convois, dans les années 20-60), Moscou, Insan, 1998 et J.-J. Marie, Les Peuples déportés d’Union soviétique, Bruxelles, Complexe, 1995.

[1235] G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., t. 3, p. 150.

[1236] Istochnik, no 1, 1999, pp. 152-156.

[1237] Russkii Arkhiv, no 14, 1994, pp. 220-221. 29. Correspondance secrète, t. 2, p. 53.

[1238] Ibid., p. 55.

[1239] Churchill, The Second World War, op. cit., t. VI, p. 198. V. Berejkov, Kak ja stal perevochikom Stalina, op. cit., pp. 322-324.

[1240] Istochnik, no 4, 1995, p. 145.

[1241] Ibid., p. 147.

[1243] De Gaulle, Mémoires de guerre, Paris, Pocket, 1999, t. 3 : Le Salut, pp. 88, 90 et 95.

[1244] G. Dimitrov, Dnevnik, op. cit., p. 460.

[1245] Correspondance secrète de Staline avec Roosevelt, Churchill…, op. cit., pp. 117-118.

[1246] Istoricheski Arkhiv, no 1, 1992, pp. 61-65. Cette réunion du Comité central d’abord prévue pour le 9 octobre 1941 avait été repoussée sine die. Convoquée ce 24 janvier, elle est surtout consacrée à l’exclusion du maréchal Koulik, à la nomination de N. Chvernik vice-président du Présidium du Soviet suprême de l’URSS présidé par Kalinine, malade du cancer, à l’adoption du nouvel hymne de l’Union soviétique. Les « débats » – si l’on peut ainsi qualifier la simple confirmation de décisions prises par Staline et son entourage – ne furent pas sténographiés.

[1247] Cahiers d’Histoire, no 62, 1996, pp. 137-144, en annexe à G. Suberville, L’Autre Résistance, Saint-Etienne, Aiou, 1998, pp. 167-177.

[1248] D. Volkogonov, Staline, op. cit., t. 2, p. 398.

[1249] De Gaulle, Mémoires, op. cit., t. 3 : Le Salut, p. 77.

[1250] V. Dedijer, Tito parle, op. cit., p. 244.

[1251] M. Djilas, Conversations avec Staline, Paris, Gallimard, 1962, p. 83.

[1252] Ibid., p. 117.

[1253] B. Souvarine, « La Folie de Staline », Est-Ouest, 16-31 juillet 1957, p. 27. Le Yougoslave Dedijer, qui a rencontré plusieurs fois Staline, note dans le même registre : « Dans la conversation avec son entourage, Staline se montre généralement, brutal, grossier et susceptible » (V. Dedijer, Tito parle, op. cit., p. 243).

[1254] De Gaulle, Mémoires, op. cit., p. 88.

[1255] Istoria Sovietskoï Politicheskoï Cenzury, Moscou, Rosspen, 1997, pp. 504-505.

[1256] E. Stettinius, Yalta, Roosevelt et les Russes, Paris, Gallimard, 1951, p. 99.

[1257] Témoignage d’Andrei Gromyko, le futur ministre des Affaires étrangères de l’URSS, in Beria, Konets Carriery, Moscou, Izdatelstvo politicheskoï literatury, 1991, pp. 221-222.

[1258] E. Stettinius, Yalta, Roosevelt et les Russes, op. cit., p. 127.

[1259] J. F. Byrnes affirme qu’il ne tint jamais ces propos à Yalta, in Cartes sur table, Paris/Londres/New York, Morgan, 1947, p. 69. L’interprète Berejkov qui traduisait les conversations entre Churchill et Staline affirme que Staline posa la question à Churchill lors de leur entretien d’octobre 1944, voir V. Berejkov, Kak ja stal perevodchicom Stalina, op. cit., p. 329.

[1260] Churchill avait défini ce point de vue lors de sa rencontre avec Staline le 17 octobre 1944. Voir Istochnik, no 4, 1995, pp. 148-151. À ces déclarations, il ajouta encore qu’il ne voulait pas que l’Allemagne ait une « industrie chimique, métallurgique et électro-technique hautement développée » et qu’il est « pour l’anéantissement de l’industrie allemande » (pp. 148-149). Staline précisant : « L’Allemagne ne doit avoir aucune aviation ni militaire ni civile », Churchill renchérit : « Il sera aussi impossible d’autoriser les Allemands à utiliser des navires allemands pour naviguer sur les mers et les océans » (ibid., p. 151). La « guerre du droit » se fixe ici très clairement l’objectif d’éliminer un concurrent commercial.

[1261] J. F. Byrnes, Cartes sur table, op. cit., pp. 71-72.

[1262] E. Stettinius, Yalta, Roosevelt et les Russes, op. cit., p. 107.

[1263] Ibid., p. 229.

[1264] Ibid.

[1265] Ibid., p. 111.

[1266] Il déclare : « L’Indochine devra être indépendante, mais elle n’est pas encore capable de se gouverner elle-même », ibid., p. 223.

[1267] Ibid., p. 275.

[1268] Ibid., p. 205.

[1269] Ibid. Il ajoute en même temps : « Les Grecs ne se sont pas encore habitués à l’usage de la discusion et persistent dans celui de se couper mutuellement la gorge » (ibid.).

[1270] Correspondance secrète de Staline avec Roosevelt, Churchill…, op. cit., t. II, p. 184.

[1271] Ibid., p. 200.

[1272] F. Tchouev, Conversations avec Molotov, op. cit., p. 76.

[1273] E. Stettinius, Yalta, Roosevelt et les Russes, op. cit., p. 320.

[1274] Correspondance secrète de Staline avec Roosevelt, Churchill…, op. cit., p. 147.

[1275] Ibid., p. 150. Staline se venge trois jours plus tard. Le 1er avril, il envoie à Eisenhower un télégramme secret affirmant que « Berlin a perdu son ancienne signification stratégique et donc que le commandement soviétique ne pense envoyer en direction de Berlin que des forces accessoires ». Pur mensonge. (Novaia i noveichaia Istoria, no 3, 2000, p. 181.)

[1276] Istochnik, no 2, 1997, pp. 116-117. L. Marcou, Ilya Ehrenbourg, op. cit., pp. 228-230, et E. Berard, La Vie tumultueuse d’Ilya Ehrenbourg, Paris, Ramsay, 1991 p. 259.

[1277] « Jounal de Malychev », Istochnik, no 5, 1997, p. 128.

[1278] Istoricheski Arkhiv, no 4, 1994, pp. 93-94.

[1279] G. Joukov, Vospominania i razmychlenia, op. cit., t. 3, p. 270.

[1280] Ibid., p. 277.

[1281] D. Volkogonov, Staline, op. cit., pp. 402-403.

[1282] G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., p. 313.

[1283] Ibid., p. 325.

[1284] Le bilan de l’apport du Goulag à l’effort militaire soviétique a été établi par le chef adjoint du Goulag, le général Nassedkine, dans un document publié d’abord dans Istoricheski Arkhiv, no 3, 1994, pp. 60-86 et reproduit dans Goulag 1918-1960, Moscou, Materik, 2000, pp. 272-296.

[1285] G. Suberville, L’Autre résistance, op. cit., p. 145.

[1286] M. Thorez, Œuvres complètes, Éditions Sociales, Paris, 1963, t. 21, pp. 168-169.

[1287] G. Dimitrov, Dnevnik, op. cit., p. 533.

[1288] G. Joukov, Vospominania i razmychlenia, op. cit., p. 308.

[1289] J. Staline, Après la victoire, pour une paix durable, recueil de textes, France-URSS, pp. 9-10.

[1290] G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., p. 308.

[1291] N. Kouznetsov, « Au Palais Babelsberg », Neva, no 5, mai 1965, p. 161.

[1292] De Gaulle, Mémoires, op. cit., p. 94.

[1293] M. Djilas, Conversations avec Staline, op. cit., pp. 167-168.

[1294] D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 412.

[1295] E. Stettinius, Yalta, Roosevelt et les Russes, op. cit., p. 330.

[1296] H. Truman, Memoirs, Years of Decision, New York, 1965, p. 458.

[1297] G. Joukov, Vospominania i Razmychlenia, op. cit., 3, p. 336.

[1298] Voir au sujet de ces groupes : A. Jigouline, Les Pierres noires, Arles, Actes Sud, 1989 ; pour le Parti communiste de la Jeunesse de Voronèje. A. Kourionichev, « La Société des Jeunes révolutionnaires de Saratov », Les Cahiers du mouvement ouvrier, no 5, mars 1999, pp. 58-61 et Komanda, 3 juillet 1992, l’Union des Jeunesses socialistes de Tcheliabinsk, en français, Cahiers du mouvement ouvrier, no 6, juin 1999, pp. 107-111.

[1299] D. Holloway, Stalin and the bomb, op. cit., p. 128.

[1300] J.-M. Gaillard, « Chronique d’une révolution allemande », L’Histoire, octobre 1999, p. 32.

[1301] G. Dimitrov, Dnevnik, op. cit., p. 460.

[1302] Ibid.

[1303] Istochnik, no 3, 2000, p. 98.

[1304] G. Kostyrtchenko, Prisonniers du pharaon rouge, op. cit., p. 73.

[1306] D. Holloway, Stalin and the bomb, op. cit., pp. 147-148.

[1307] Staline, Après la victoire pour une paix durable, op. cit., p. 57.

[1308] D. Holloway, Stalin and the bomb, op. cit., p. 147.

[1309] M. Smirtiukov, « Le dos au mur, les mains bien en vue », Kommersant, 27 juin 2000, p. 44.

[1310] N. Mikoian, S liouboviu i pechaliu (Avec amour et chagrin), Moscou, Terra, 1998, p. 107.

[1311] La liste des objets dérobés en Allemagne, entassés dans 51 malles et saisis chez Joukov lors d’une perquisition effectuée à sa villa le 8 janvier 1948 sur ordre personnel de Staline a été publiée dans Voennye Arkhivy, Moscou, 1993, pp. 184-190, on y trouve, entre autres, 44 tapis et gobelins, 323 fourrures, 55 tableaux de maîtres, etc. Une vraie caverne d’Ali-Baba. Pour Abakoumov cf. K. Stoliarov, Palachi i Jertvy, op. cit., p. 24. Staline signera personnellement les arrêtés 12537 du 25 juillet 1951 et no 125389 du 26 juillet reversant à l’État ces deux appartements. Les agents de la Sécurité saisirent aussi chez lui 13 postes de radio, 30 montres, une centaine de costumes et plusieurs frigidaires de marque étrangère.

[1312] Moskovskaia Pravda, 23 octobre 1988, p. 4.

[1313] Istoricheski Arkhiv,S 5-6, 1997, p. 217.

[1314] Ibid., p. 218.

[1315] I. Axionov, « L’apogée du stalinisme », Voprossy Istorii KPSS, no 11, novembre 1990, p. 96. CRCEDHC, fonds 17, inventaire 116, dossier 284.

[1316] Ibid., p. 100.

[1317] R. Pikhoia, SSSR, Istoria Vlasti (L’URSS, histoire du pouvoir), Moscou, RGAF, 2000, p. 46.

[1318] Ibid., pp. 46-47.

[1319] Ibid., pp. 47-48.

[1320] Ibid.

[1321] Staline, Après la victoire pour une paix durable, op. cit., p. 28.

[1322] Merkoulov affirme : « Beria craignait mortellement Abakoumov », Neizvestnaia Rossia, op. cit., t. 3, p. 73.

[1323] C. Simonov, « Glazami cheloveka moego pokolenia », art. cité, p. 50.

[1324] Literaturny Front (Le front littéraire), Moscou, 1994, p. 200. Vlast i Khudojestvennaia Intelligentsia, op. cit., p. 568.

[1325] P. Kapitsa, « C’était ainsi », Neva, no 5, mai 1988, p. 140.

[1326] D. Volkogonov, Staline, op. cit., p. 424.

[1327] P. Kapitsa, « C’était ainsi », art. cité, p. 137.

[1328] CRCEDHC, fonds 629, inventaire 1, dossier 54. Partiellement dans Istochnik, no 3, 2000, p. 103.

[1329] Istochnik, no 3, 2000, p. 103.

[1330] P. Fedosseiev, en conclusion d’une table ronde organisée à Moscou en 1988 et enregistrée par l’auteur.

[1331] W. Bedell-Smith, Trois années à Moscou, Paris, Plon, 1950, pp. 44-45.

[1332] Discours du 11 juin 1948, in Facts on File, Washington, 1948, t. VIII, p. 183.

[1333] N. Khrouchtchev, Souvenirs, op. cit., p. 227.

[1334] Archives du Président de la Fédération de Russie (APFR), fonds 3, inventaire 30, dossier 349. Cf. annexe 7 à N. Khrouchtchev, Vospominania, op. cit., t. 2, pp. 741-742

[1335] CRCEDHC, fonds 17, inventaire 117, dossier 611.

[1336] Istochnik, no 3, 2000, p. 102.

[1337] N. Khrouchtchev, Vospominania, op. cit., t. 2, p. 115.

[1338] P. Kapitsa, « C’était ainsi », art. cité, p. 141. Ces formulations sont reprises quasiment mot pour mot dans la résolution que Staline promulgue au nom du Comité central du PC sur le film La Grande vie et qui comporte ce jugement sur le film d’Eisenstein, Vlast i Khudojestvennia Intelligentcja, op. cit., p. 601.

[1339] Nouvelles de Moscou, no 32, 7 août 1988, p. 8.

[1340] V. Solooukhine, « Kamenchki na ladoni » (Petites pierres dans ma paume), Grani, no 163, 1992, pp. 52-54.

[1341] Istochnik, no 6, 1994, p. 71.

[1342] Ibid., p. 72. Staline accorde une telle importance à cette étrange machination qu’il fait adopter par le Bureau politique, en date du 16 juin 1947, une « Lettre confidentielle du Comité central sur l’affaire des professeurs Klioueva et Roskine » qui dénonce la servilité et l’obséquiosité devant l’Occident. (CRCEDHC, fonds 17, inventaire 121, dossier 258.)

[1343] Ibid.

[1344] V. Nekrassov, Dans les tranchées de Stalingrad, op. cit., pp. 255-256.

[1345] Neizvestnaia Rossia, op. cit., 4, pp. 181, 182, et 187.

[1346] N. Khrouchtchev, Souvenirs, op. cit., p. 229.

[1347] E. Zubkova, Obchestvo i Reformy (La société et les réformes), Moscou, Rossia Molodaia, 1993, p. 53.

[1348] Récit de Koniev cité par C. Simonov, « Le pas lourd du triomphateur », Sovietskaia Kultura, 28 août 1988.

[1349] M. Djilas, Conversations avec Staline, op. cit., p. 198.

[1350] F. Tchouev, Conversations avec Molotov, op. cit., p. 230.

[1351] Ibid., p. 221.

[1352] D. Chepilov, « Vospominania », Voprossy Istorii, no 5, mai 1998, p. 13.

[1353] M. Smirtioukov, Kommersant, 27 juin 2000, p. 46.

[1354] Tarsadalmi Szemle, octobre 1946, cité par P. Barton, dans Prague à l’Heure de Moscou, Paris, Pierre Horay, 1949, p. 119.

[1355] G. Adibekov, « Comment s’est préparée la première réunion du Cominform », in Sovechania Cominforma, Moscou, Rosspen, 1998, p. 6.

[1356] Borba, 12 août 1989, et I. Girenko, Staline-Tito, Moscou, Izdatelstvo politiceskoï literatury, 1991, pp. 302-303.

[1357] P. Robrieux, Maurice Thorez, Paris, Fayard, 1975, p. 349.

[1358] J.-P. Warburg, Pourquoi le Plan Marshall ?, Paris, Édition Self, 1948, annexe, p. 225.

[1359] Ibid., pp. 174 et 176.

[1360] Ibid., pp. 182 et 186.

[1361] G. Dimitrov, Dnevnik, op. cit., p. 556.

[1362] Sovechania Cominforma, op. cit., pp. 17-18.

[1363] Ibid., p. 315.

[1364] Ibid., pp. 327-329.

[1365] Ibid., p. 333.

[1366] Ibid., p. 334.

[1367] SSSR-Polcha 1944-1949, op. cit, pp. 230-231, (document du 5 avril 1948).

[1368] Istochnik, no 4, 1995, pp. 152-158, Communisme, nos 45-46, 1996, pp. 22-29 et Cahiers d’Histoire, no 62, 1996, pp. 137-144.

[1369] R. Mencherini, Guerre froide, Grèves rouges, Paris, Syllepse, 1998, p. 236. La formule de Thorez reprend quasiment mot pour mot celle de Staline.

[1370] Istochnik, nos 5-6, 1993, pp. 124-126.

[1371] N. Chmelev, « Curriculum vitae », Znamia, no 9, septembre 1998, pp. 151-152.

[1372] C. Simonov, « Glazami cheloveka moego pokolenia », art. cité, pp. 58-59.

[1373] Ibid., p. 61.

[1374] Ibid., p. 62.

[1375] Istochnik, no 3, 1996, pp. 97-98, sur Vorochilov, voir p. 98.

[1376] CRCEDHC, fonds 17, inventaire 122, dossier 639.

[1377] Iossif Stalin v obiatiakh semii, op. cit., p. 101.

[1378] S. Alliluieva, En une seule année, op. cit., p. 137.

[1379] G. Kostyrtchenko, Prisonniers du pharaon rouge, op. cit., pp. 123-124.

[1380] A. Borchtchagovski, L’Holocauste inachevé, op. cit., pp. 9-12.

[1381] Texte complet in Sovietskoie Slavianoviedenie, no 3, 1991, p. 15, extrait cité in Soviechtchania Cominforma, op. cit., p. 347.

[1382] Istoricheski Arkhiv, no 4, 1997, p. 97.

[1383] Ibid., p. 98.

[1384] Ibid., p. 99.

[1385] Ibid., p. 101.

[1386] Voprossy Istorii, nos 4-5, avril-mai 1992, p. 125.

[1387] Ibid., pp. 128-129.

[1388] C. Simonov, « Glazami cheloveka moego pokolenia », art. cité, p. 64.

[1389] Sovietchania Cominforma, op. cit., p. 367.

[1390] Ibid.

[1391] Voprossy Istorii, no 10, octobre 1992, pp. 150-151.

[1392] Ibid., p. 156.

[1393] Ibid., p. 157.

[1394] Sovietchania Cominforma, op. cit., p. 398.

[1395] Izvestia TsK KPSS, no 1, janvier 1991, pp. 168-169.

[1396] N. Werth, Le Livre noir du communisme, Paris, Robert Laffont, 1987, p. 261.

[1397] Voprossy Istorii, no 6, juin 1998, p. 9.

[1398] Ibid., p. 10.

[1399] Izvestia TsK KPSS, no 7, juillet 1991, pp. 1-121.

[1400] L. Aragon, « De la libre discussion des idées », Europe, octobre 1948, pp. 3 et 4.

[1401] Istochnik, no 1, 1997, p. 8. Timachouk pouvait légitimement craindre de se trouver accusée d’avoir couvert un faux diagnostic en cas d’enquête sur la mort de Jdanov alors qu’elle avait elle-même établi par deux fois un diagnostic correct. Sa lettre est sans doute plus une manœuvre d’autodéfense qu’une dénonciation. En 1952, Staline qui, en 1948, classa sa lettre « aux archives », la remerciera personnellement mais, écrit-elle : « Pouvais-je penser que mes lettres […] pourraient servir cinq ans plus tard de fondement au montage d’une affaire contre de nombreux médecins que je ne connais pas ? », p. 8. Elle répète cette phrase dans ses lettres ultérieures et elle ajoute dans une de ces lettres : « J’étais ébranlée car je ne pensais pas que les médecins qui avaient soigné Jdanov étaient des saboteurs », ibid., p. 14. Elle ne l’écrit effectivement pas dans sa lettre de 1948.

[1402] M. Djilas, Conversations avec Staline, op. cit., p. 171.

[1403] SSSR-Polcha, Mekhanizm Podchinienia 1944-1949 (URSS-Pologne les mécanismes de la subordination 1944-49). Lettre de Gomulka, pièce 50, p. 273.

[1404] Ibid., pp. 274-275.

[1405] R. Pikhoia, SSSR, Istoria Vlasti, op. cit., p. 75.

[1406] Izvestia TsK KPSS no 12, 1989, p. 37.

[1407] K. Stoliarov, Palachi i Jertvy (Bourreaux et victimes), op. cit., p. 73.

[1408] M. Issousov, Poslednata godina na Traicho Kostov (La dernière année de Traicho Kostov), Sofia, 1990, p. 22.

[1409] Istoricheski Arkhiv, no 3, 1997, p. 131.

[1410] « Le conseiller secret des deux chefs », Komsomolskaia Pravda, 10 décembre 1991.

[1411] Literaturnaia Gazeta, 19 novembre 1997.

[1412] Istochnik, no 3, 2000, p. 100.

[1413] Ibid.

[1414] V. Demizov et V. Kutuzov, Leningradskoe Delo (L’Affaire de Leningrad), Leningrad, Lenizdat, 1990, p. 39.

[1415] Ibid., p. 70.

[1416] Ibid., p. 118. Ce lien affirmé avec l’opposition de 1926-1927 est largement utilisé dans l’épuration de Leningrad. Ainsi un professeur d’université, Kornatovski, proteste-t-il contre l’accusation portée contre lui d’avoir développé « une propagande trotsko-zinoviéviste ». Un groupe d’étudiants qui envoie une pétition en sa faveur (anonyme, signée « les auteurs ») adressée à Vorochilov et à Poskrebychev, réclament « une intervention personnelle de Staline ». CRCEDHC, fonds 17, inventaire 1189, dossier 780.

[1417] Le lien entre Voznessenski et le groupe de Leningrad s’effectue très simplement : la résolution du Secrétariat du Comité central du 3 août 1949 reproche aux dirigeants de Leningrad d’avoir organisé des séminaires pour étudier l’ouvrage de Voznessenski sur l’économie de l’URSS pendant la guerre. CRCEDHC, fonds 17, inventaire 18, dossier 478. Staline fait ajouter le reproche adressé à Voznessenski d’avoir égaré des documents secrets (Pikhoia, Istoria Vlasti, op. cit., p. 69). La grande majorité des documents étant secrets l’accusation est facile à monter. Elle resservira contre Poskrebychev.

[1418] A. Sanine, « Comment la bombe a sauvé les physiciens », Nouvelles de Moscou, no 12, 25 mars 1990, p. 16 et « La réunion qui ne s’est pas tenue », Priroda, nos 3, 4 et 5, mars, avril-mai, 1990, passages cités, no 4, p. 95 et no 5, p. 99. (Dans les Nouvelles de Moscou, le nom de l’auteur est orthographié Sanine, dans Priroda, Sonine, orthographe correcte du nom de ce professeur de physique qui vivait dans la fameuse Maison sur le Quai où je l’ai rencontré en 1990.)

[1419] A. Jdanov, Sur la littérature, la philosophie et la musique, Paris, Éditions de la nouvelle critique, 1947, p. 57.

[1420] Ces deux lettres sont publiées dans Istochnik, no 3, 1998, pp. 119-120 et 122, et Cahiers du mouvement ouvrier, no 12, décembre 2000-janvier 2001, pp. 96-98.

[1421] I. Ehrenbourg, « Liudy, Gody, Jizn », Novy Mir, no 2, février 1965, p. 56.

[1422] D. Gaï, « La fin de l’affaire des médecins », Les Nouvelles de Moscou, no 6, 1988, p. 16.

[1423] A. Borchtchagovski, L’Holocauste inachevé, op. cit., pp. 186-187.

[1424] Istoricheski Arkhiv, no 3, 1997, p. 134.

[1425] N. Khrouchtchev, Souvenirs, op. cit., p. 283.

[1426] Ibid.

[1427] Ibid., p. 291.

[1428] S. Alliluieva, En une seule année, op. cit., pp. 137-138.

[1429] Istochnik, no 1, 1997, 132 et Istoricheski Arkhiv, 1997, nos 5-6, p. 45.

[1430] F. Tchouev, Conversations avec Molotov, op. cit., pp. 248-249.

[1431] Istochnik, no 5, 1997, p. 136. Il manifestait de temps à autres cet intérêt apparent aux petits soucis quotidiens des gens pour prendre en défaut ses collaborateurs. Ainsi, à la fin de 1933, Staline convoqua Khrouchtchev et lui déclara : « Selon les bruits qui me sont parvenus tu laisserais se développer des conditions très défavorables en ce qui concerne les toilettes publiques. Il semble que les gens cherchent partout désespérément et n’arrivent pas à trouver un endroit pour se soulager. On met les citoyens dans une situation embarrassante. Fais quelque chose pour améliorer cette situation. » (Khrouchtchev, Souvenirs, op. cit., 74). Quinze ans plus tard, rien n’avait manifestement changé malgré ce souci intermittent.

[1432] Istochnik, 1996, no 5, pp. 76 et 79.

[1433] Istochnik, 1997, no 1, p. 127. Au 15 avril 1959, 19 180 cadeaux et près d’un million de lettres, motions et messages de félicitation auront été recensés. CRCEDHC, fonds 558, inventaire 4, dossier 596.

[1434] Les Cahiers du communisme, janvier 1950, p. 4.

[1435] Problemy Dalnego Vostoka, no 5, 1994, p. 105. Procès-verbal des deux rencontres entre Staline et Mao Tsé-toung. Voir Aledovski, « Les négociations entre Staline et Mao Tsé-toung de décembre 1949-février 1950 », Novaia i noveichaia istoria, no 1, 1997, pp. 23-47. Cold War International History Project, nos 6-7, pp. 5-9. Cf. Aledovski

[1436] Ibid., op. cit., p. 27. Cold War International History Project, op. cit., p. 5. La phrase sur Chou-en lai citée par Mao ne figure pas dans le procès-verbal de la conversation où Staline dit seulement : « Chou peut être nécessaire pour d’autres questions. »

[1437] Ibid., p. 106 et Komsomolskaia Pravda, 10 décembre 1991.

[1438] CRCEDHC, fonds 629, inventaire 1, dossier 95 (2e partie), Istochnik, no 3, 2000, p. 102.

[1439] Discours de N. Khrouchtchev au plénum du Comité central du PCUS, Literaturnaia Gazeta, 9 juin 1963.

[1440] Ces deux textes ne figurent pas dans le recueil Goulag 1918-1960. Ils m’ont été fournis par l’historien Alexandre Podchtchekoldine.

[1441] Arkhiv Noveicheï Istorii Rossii, serie Catalogue, t. I, pp. 303-304 et 322.

[1442] Cf. la mise au point sur cette question faite par Nicolas Werth sur la base des documents publiés en Russie : « Les vrais chiffres du Goulag », L’Histoire, no 169, pp. 38-51.

[1443] A. Soljénitsyne, L’Archipel du Goulag, op. cit., t. 2, p. 437.

[1444] Ibid., p. 439.

[1445] Ibid., t. 3, p. 230.

[1446] M. Gorvaneski, « Résumé à la mode du coryphée », Literaturnaia Gazeta, 25 mai 1988. V. Alpatov, Istoria odnogo mifa (Histoire d’un mythe), Moscou, Nauka, 1991, pp. 148-149.

[1447] V. Alpatov, Istoria odnogo mifa, op. cit., p. 182. Tchikobava, qui rédigea ses souvenirs tardivement, affirme qu’au cours de la rencontre Staline critiqua vigoureusement Lyssenko, qu’il compara à Marr. Si sa mémoire ne trompe pas le vieux linguiste, cela signifierait que Staline n’a utilisé Lyssenko que pour terroriser la communauté des biologistes soviétiques. C’est d’autant plus vraisemblable qu’en mai 1950 le bras droit de Lyssenko, Prezent, fut démis de ses fonctions à l’université de Moscou après une lettre de six pages à Malenkov signée par Souslov et quatre autres dignitaires accusant Prezent de huit délits divers, de la liaison en 1938 avec un groupe terroriste trotsko-zinoviéviste à Odessa à des liaisons extra-conjugales avec ses étudiantes ! (CRCEDHC, fonds 17, inventaire 18, dossier 890.) Il est vrai que Prezent était juif et tombait donc sous le coup de la campagne anticosmopolite.

[1448] J. Staline, Le Marxisme et la linguistique, Moscou, p. 49.

[1449] V. Tortchinov et A. Leontiouk, Vokrug Stalina, op. cit., p. 547.

[1450] R. Pikhoia, Istoria Vlasti, op. cit., p. 80.

[1451] Iossif Stalin v obiatiakh semii, op. cit., p. 141.

[1452] Cold War International History Project, Woodrow Wilson Center for Scholars, Wahington DC, 1995, no 5, p. 6.

[1453] B. Ioffé, « Une tâche particulièrement secrète », Novy Mir, no 5, mai 1999, p. 145.

[1454] D. Volkogonov, Sem Vojdei (Sept guides), Moscou, 1997, Novosti, p. 296. Cold War International History Project, op. cit., nos 6-7, p. 89.

[1455] Cold War International History Project, op. cit., no 5, p. 9.

[1456] Cold War International History Project, op. cit., nos 6-7, p. 72.

[1457] N. Krouchtchev, Vospominania, op. cit., t. 2, p. 89. Cold War international History Project, op. cit., nos 6-7, p. 13.

[1458] P. Togliatti, alors à Moscou écrit à Staline le 4 janvier 1951 une lettre embarrassée pour refuser le poste de Secrétaire général du Cominform. Il lui déclare : « Il m’est extrêmement pénible d’exprimer un avis qui ne correspond pas au vôtre », Istochnik, no 3, 1995, pp. 149-152.

[1459] L. Adibekov, « Molotov et les tentatives de réorganisation du Cominform dans les années 1950-1951 », Voprossy Istorii, no 7, juillet 1999, pp. 151-152.

[1460] K. Kaplan, Dans les archives du Comité central, Paris, Albin Michel, 1978, pp. 162-166, sous le titre « Staline se préparait à envahir l’Europe de l’Ouest ».

[1461] Istoricheski Arkhiv, nos 5-6, 1997, pp. 7-8.

[1462] Neizvestnaia Rossia, op. cit., t. 2, pp. 290-291.

[1463] Neva, no 1, janvier 1990, pp. 183-184.

[1464] Lavrenti Beria-1953, Moscou, Democratia, « Rossia-XX vek », 1999, pp. 64-66.

[1465] Note du 8 avril, ibid., p. 30. Sa note est suivie d’un arrêté du présidium du Comité central du 10 avril « sur la falsification de l’affaire du prétendu groupe nationaliste mingrélien » (ibid., pp. 37-40). Dans ce cas comme dans le suivant, Beria accable le ministre de la Sécurité Ignatiev, qui succéda à Abakoumov.

[1467] Istochnik, no 6, 1995, pp. 126-127.

[1468] K. Stoliarov, Palatchi i Jertvy, op. cit., p. 171.

[1469] R. Pikoia, Istoria Vlasti, op. cit., p. 78.

[1470] K. Stoliarov, Golgotha, Moscou, imprimé par « Krasnyi Proletarii », 1991, p. 77.

[1471] A. Borchtchagovski, L’Holocauste inachevé, op. cit., p. 241.

[1472] N. Khrouchtchev, Souvenirs, op. cit., p. 296.

[1473] Stalin v obiatiakh semii, op. cit., p. 103.

[1474] Ibid., p. 104.

[1475] N. Khrouchtchev, « Staline avait des moments de lucidité », Istochnik, n°2, 1994, p. 89.

[1476] « Le XIXe congrès du PCUS », Cahiers du communisme, novembre 1952, pp. 242-243.

[1477] D. Chepilov, « Vospominania » (Souvenirs), Voprossy Istorii, no 7, juillet 1998, p. 28.

[1478] F. Tchouev, Conversations avec Molotov, op. cit., p. 240.

[1479] Staline, Les Problèmes économiques du socialisme en URSS, Moscou, 1952, pp. 76-77.

[1480] Ibid., p. 104.

[1481] Istochnik, no 2, 1994, p. 88. C’est à cet endroit que Khrouchtchev cite le chiffre de 42 milliards. Lors du plénum du Comité central de juillet 1957, il citera celui de 40 milliards.

[1482] Ibid., p. 88.

[1483] Staline, Les Problèmes économiques du socialisme, op. cit., pp. 105-106.

[1484] I. Axionov, « Le stalinisme d’après-guerre : un coup contre l’intelligentsia », Kentavr, octobre-décembre 1991, p. 88.

[1485] Istochnik, no 1, 2000, p. 94.

[1486] Le 5 mai 1949, Andrianov, envoyé de Moscou pour remplacer l’équipe de Kouznetsov-Popkov, dénonce dans une lettre à Malenkov la présence de 32 chefs de service et chefs de clinique juifs à Leningrad (CRCEDHC, fonds 17, inventaire 118, dossier 478). Le même Andrianov avait peu avant transmis à Malenkov une lettre de l’administrateur des biens du PC de Leningrad accusant Kouznetsov de s’être approprié deux voitures étrangères (ibid.).

[1487] C. Simonov, « Glazami Cheloveka moego pokolenia », art. cité, p. 99.

[1488] Ibid., et D. Chepilov, Voprossy Istorii, no 6, juin 1998, p. 12 et no 7, juillet 1998, p. 32.

[1489] Ibid.

[1490] Istochnik, no 1, 1997, pp. 147-148.

[1491] « Posledniaia antipartijanai grupa » (Le dernier groupe antiparti), Istoricheski Arkhiv, no 4, avril 1993, p. 66.

[1492] A. London, L’Aveu, Paris, Gallimard, 1969, p. 33.

[1493] G. Kostyrtchenko, Prisonniers du pharaon rouge, op. cit., pp. 356-357.

[1494] Journal de V. Malychev, Istochnik, no 5, 1997, pp. 140-141.

[1495] Izvestia Ts K KPSS, no 1, janvier 1991, p. 142.

[1496] K. Zelinski, « V lune 1954 », Minuvchee, no 5, 1988, p. 88.

[1497] N. Khrouchtchev, Vospominania, op. cit., t. 2, p. 782.

[1498] G. Kostyrtchenko, Prisonniers du pharaon rouge, op. cit., p. 371.

[1499] N. Khrouchtchev, Vospominania, op. cit., t. 2, p. 127.

[1500] Harrison E. Salisbury, dans le New York Times, 22 septembre 1954.

[1501] Plus inquiétante est la situation du jeune agent de renseignements Mikhail Mazniker chassé de son école de formation « pour penchants sionistes » (Literaturnaia Gazeta, 21-27 février 2001, p. 7).

[1502] Istochnik, no 1, 1997, pp. 143-145.

[1503] J. Rappoport, Na rubeje dvukh epokh. Delo Vrachei 1953 (À la frontière de deux époques. L’affaire des médecins 1953), Moscou, Kniga, 1989, p. 68.

[1504] L. Marcou, Ilya Ehrenbourg, op. cit., p. 289. « Lettre d’Ehrenbourg à Staline », Istochnik, no 1, 1997, pp. 142-143.

[1505] A. Lustiger, Rotbuch, Stalin und die Juden, Berlin, Aufbau-Verlag, 1998, p. 261. Si le livre d’Arno Lustiger est très sérieux et bien informé, l’auteur de ce récit, Zinovi Cheinis, auteur de plusieurs « révélations » sur le « complot des blouses blanches » est trop assoiffé de sensationnel pour être une source sûre.

[1506] G. Kostyrtchenko, Prisonniers du pharaon rouge, op. cit., p. 371.

[1507] Ibid., p. 385.

[1508] Interview de N. Djin, Drujba Narodov, no 12, décembre 1997, p. 213.

[1509] N. Khrouchtchev, Vospominania, op. cit., t. 2, p. 129.

[1510] E. Radzinski, Staline, op. cit., p. 617. E. Radzinski reproduit l’enregistrement du récit de Lozgatchev. On trouve une autre variante de la phrase de Beria dans D. Volkogonov, Staline, Paris, Plon, 1995, p. 499.

[1511] « Histoire de la maladie de Staline », Nezavissimaia Gazeta, 4 mars 1993.

[1512] S. Alliluieva, Vingt lettres à un ami, Paris, Le Seuil, 1967, pp. 20-21.

[1513] « La jeune fille et le guide », Literaturnaia Gazeta, 1-7 mars 2000, p. 7.

[1514] L’Année noire, op. cit., p. 175.

[1515] « Posledniaia bolezn Stalina » (La dernière maladie de Staline), in Neizvestnaia Rossia, Moscou, 1992, vol. II, pp. 254-258.

[1516] B. Sarnov, « Cessez de vous étonner », Oktiabr, no 3, mars 1997, p. 114.

[1517] N. Khrouchtchev, Vospominania, op. cit., t. 2, p. 159.

[1518] Lavrenti Beria-1953, op. cit., pp. 19-21, passages essentiels traduits dans J.-J. Marie, Le Goulag, PUF, coll. « Que sais-je ? », Paris, 1998, pp. 117-119.

[1519] C. Simonov, « Glazami cheloveka moego pokolenia », art. cité, p. 119.

[1520] « Vassili Staline ne voulait pas répondre de son père », Obchaia Gazeta, 15-21 février 1996.

[1521] Les titres de certains articles ou ouvrages en russe sont traduits entre parenthèses à la suite des titres.

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